deux heures moins le quart après Volem rien foutre al pais

    Une simple réflexion parmi tant d'autres, une synthèse bouillonnante d'idées enfin dites m'a trotté dans la tête au retour du visionnage du dernier documentaire du trio Carles-Coelho-Goxe: "Volem rien foutre al pais":

Prendre tous les préjugés de notre société, ceux qui nous enchaînent à cette réalité qui nous déplait tant
(travail, argent, nation, conflits, inégalités, racisme, misère, dépendance, fatigue, spoliation, stress, violences…) , et les briser un par un pour n’en garder que les miettes qui nous plaisent et ne plus subir…

Se réapproprier sa conscience, et sa vie, parce que nous ne sommes pas des objets, des marchandises.
Si tu aimes vraiment la nature, rapproche-t-en et n’essaie pas d’améliorer un système qui la détruit.
Tu ne ferais que le performer…

Abandonne ce système et ignore-le, qu’il te soit indifférent.
Un jour, il disparaîtra alors car il n’existera plus à tes yeux et aux yeux de tous.
Les systèmes n’existent que dans la tête des gens… Si l’on veut être libre, c’est-à-dire responsable de soi-même, et non quelconque utopie, il ne faut appartenir à aucun système et ne pas chercher à en constituer un. Et si tu as un doute sur le fait qu’il puisse exister d’autres façons viables de vivre, c’est-à-dire sans capitalisme, pense simplement aux indiens d’Amazonie ou aux tahitiens tranquilles avant l’arrivée du Bounty… Ce n’est pas du primitivisme, c’est de l’optimisme :

« Le capitalisme n’existe que depuis 2850 ans, il n’existait pas avant. Il peut donc disparaître. » (sic)

Liste des préjugés de notre société inspirés par ce documentaire
(merci d’ajouter les vôtres en commentaire) :

• - On ne peut pas nourrir une famille sans revenu, même pas avec un RMI.

• - On ne peut pas vivre de manière autonome dans nos sociétés.

• - La violence contre le patronat n’est pas légitime.

• - Le travail a (encore) un sens, une finalité dans nos sociétés.

• - Ce sont les consommateurs qui créent la demande (par leurs besoins incessants).

• - Il faut travailler pour pouvoir manger.

• - Le capitalisme est moral.

• - Attaquer les supermarchés, squatter un appartement qui n’est pas le sien est immoral.

• - L’efficacité dans le travail est la solution à une vie meilleure.

• - Le travail est une activité vitale pour l’homme.

• - Le RMI coûte (énormément) à l’Etat.

• - Le travail n’est pas aliénant mais libérateur (de temps libre, de capital, de fierté, et de travail supplémentaire…).

• - Nous trouverons un moyen pour solutionner le problème des retraites aux profits des travailleurs.

• - La politique ne divise pas aujourd’hui mais rassemble.

• - Le peuple ne peut plus se réapproprier les moyens de production.

• - Le salariat n’est pas de la prostitution, mais un moyen de subsistance (cela dit, les putes ont toujours une autre alternative au trottoir, mais une fois formées, contraintes et rossées, c’est tellement plus facile parfois de ne pas se révolter et de ramasser la pitance qui sera d’autant plus importante qu’on fera des miracles avec son cul…oups ! désolé, c’est du vécu…).

• On ne peut pas se passer du capitalisme.