en attendant

Le monde est à refaire…

Quel monde ? celui que nous construisons, celui du futur fait de regrets et d’erreurs, pétri d’humanité déshumanisée ou l’animalité a disparu ? Ce monde qui n’en est plus un, ou le développement de l’homme l’amenuise sans pour autant le réduire ?

« tu es poussière, tu redeviendras poussière. »

Est-il seulement ? ce qui existe et ce qui « est » reste à définir en ce monde, notamment avec l’accroissement de l’infinitude et du virtuel. Les choses qui « sont » se mettent alors à exister. Matérialisme de plus en plus virtuel cependant, elles font de notre monde un imaginaire dans lequel nous nous intégrons volontairement, dans lequel nous existons aussi. Exister, pourtant, c’est prendre conscience de la réalité du monde qui nous entoure. Voilà le paradoxe.

Alors, grande question déjà posée par de nombreux auteurs d’ouvrages de science-fiction, notamment le fameux Matrix, théorie à lui seul : les choses qui nous entoure, s’il on admet qu’ils sont issus de notre imaginaire (construit ou pas) sont-ils matériels ou immatériels (de l’ordre de la pensée, et restés virtuels, mais construits, les nouvelles technologies le permettent désormais) ? comment une chose peut-elle exister et nous concurrencer sur Terre?

A refaire ? qui est le créateur du monde ? le fondateur de l’homme et de toute société comme une entité à vivre ? et pourquoi l’avoir fait ? l’avoir conçu ? et de cette manière ? est-ce vraiment aux hommes de refaire le monde à leur image, et à leur manière ? n’étant pas à l’origine de leur propre création, les hommes peuvent-ils vraiment concevoir de l’humain dés lors qu’ils le conçoivent à leur manière, sans conscience ? (interdit de la connaissance de leurs origines)

Finalement, ce n’est pas le monde qui doit changer, ni nous qui devons le changer tyranniquement. C’est l’homme qui doit adapter sa vue, son regard, ses sens, sa pensée aux séismes de la Terre. Humainement, on appelle çà l’écoute, la compréhension, et par extension, la sagesse…