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ikofanu around the world
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23 juin 2006

au-delà de la lumière, une forme géométrique...

Il existe d’autres lumières que celles de l’humanisme.
Et ce n’est pas être humaniste que se référer
de manière générique à l’antiquité.
On peut croire en les vérités des philosophes,
des scientifiques et des politiciens de l’époque
hellénistique sans pour autant adhérer au concept
de progrès technique comme progrès humain.
Ni à celui de développement infini de l’homme,
notamment vers le bien et la perfection,
c’est forcément séparé
(v. pp. 41-42 hominescence).

Ø 

Problème :

Je n’ose passer à l’action de peur que mes écrits soient considérés comme réactionnaires et fascistes alors que je n’ai pas l’impression d’être fasciste et que je ne le souhaite pas. Au contraire, je considère comme fasciste l’idée commune, l’opinion générale qui définit toute autre idée comme une idée fascisante et sans sens commun.

J’appelle cela intolérance.

Que faire ?

 

Désormais, on ne peut avoir d’idées pensées, originales sans être un criminel en puissance, « quelqu’un qui ne veut pas la paix », me disait-on au Sénégal.

« keine macht für niemand ! » dira plus tôt un certain Nietzsche, comme conclusion philosophique, reprise plus tard comme conclusion politique par un autre allemand.

Nous vivons tous dans l’espoir du bonheur par rapport à une utopie ou par rapport à un idéal existant, mais conditionné par d’autres paramètres que le monde dans lequel on vit (temps, espace, condition) et à transposer obligatoirement (transférer, modifier), donc forcément utopique. 

Quelle est donc l’utopie de chacun pour dire que nous vivons dans un monde merveilleux ?

Quelles sont nos balises, nos critères de réflexion (pas de vision, de lecture de la réalité) ?

Ne sont-ce pas plutôt des réflexions sur la réalité et ses produits (plots) ?

La pauvreté dans le monde ?

Les horreurs ?

Le progrès ?

La guerre dans le monde ?

Ou bien la politique ?

Le capitalisme ?

L’emploi ?

Les conditions de vie ?

La psychologie ?

les relations sociales ? (www.humana-de.org)

Ø Relater et relativiser notre époque

Thème 1 : l’éducation ou la rééducation de la pensée.

· A réactualiser d’après l’antique pour reprendre les utopies humanistes, quitte à redéfinir certains termes ou renommer certains termes en perte de signification, mais pratiquer l’effort de réflexion personnelle, individuellement ou collectivement, sans maître à penser.

  • Les sens/ la perception
  • Le savoir/ la connaissance
  • La spiritualité
  • Le sens des mots
  • Le paraître
  • « la pauvreté »
  • « la justice »
  • la paix
  • l’animalité

 
· trouver de nouveaux thèmes constructifs d’une pensée :

Sur quels sujets voudriez-vous débattre ? discuter ? réfléchir, organiser votre réflexion ? quels sont les sujets qui sont pour vous des problématiques majeures et actuelles, et auxquelles vous aimeriez des réponses autrement qu’à travers la réflexion scientifique, et notamment d’autrui ?

  •  Pour une réflexion personnelle, une ouverture sans adhésion obligatoire à un camp ou un autre du débat de l’opinion publique, à la pensée de l’autre, une réflexion personnelle, immédiate, communiquée (communiée et non commune), un partage des idées, permettant l’effervescence d’autres idées ou de schèmes (réaction chimique, physico-chimique et non seulement l’érosion –aporie- ou l’explosion –débat sans forme, polémique et destructif).
  •  Etablir une discussion proprement déconstructive (effervescence) : délitement, désaltération, désagrégation, atomisation… casser les molécules liées entre elles parfois trop facilement pour reconstruire ou laisser se reconstruire, par un nouveau mode de pensée plus personnel et individuel, un processus plus naturel.
  •  Ne plus laisser personne penser pour nous. Contre l’idée de pensée unique ! la réflexion doit être personnelle, le choix, lui est commun, contrairement à ce que le marché, les médias et les publicitaires veulent nous faire penser. Et ce choix, en concertation et raisonnable plus que rationnelle, est librement consenti. 

Quels sont les débats actuels qui ne sont pas de vraies problématiques actuelles mais des leurres qui masquent tout effort de réflexion et qui bloquent le pensée ?

Les réflexions footballistiques, les réflexions moralistes, les réflexions capitalistiques et mercantilistes (chômage, licenciement, production, rentabilité, promotions, budget, économie, marché, grèves…), en quoi élèvent-elles l’âme ? où s’en est allé le spirituel ?

En quoi ceci nous améliore ?

 Thème 2 : L’intérêt de la philosophie

Aujourd’hui plus qu’hier, la pensée vide, c’est la philosophie, qui est vue comme une pensée qui tourne sans régime, dans le sens où elle ne rapporte rien, où elle n’est pas une spéculation rentable. Mais en quoi la morale (le discours moral) nous améliore-t-elle en effet ? elle permet de nous remettre dans le droit chemin (bien souvent, le chemin catholique, biblique a voulu représenter ce chemin et depuis peu le chemin capitaliste et juridique). Mais bien entendu, il n’y a pas de chemin unique, comme il n’y a pas de pensée unique, il existe une mixité qui passe par la tolérance. De plus, en tant que morale, la justice et le capital ne peuvent être un chemin valable, à lui tout seul. A lui seul, ce totalitarisme moral entraîne une justice forcément inégalitaire puisque la justice chrétienne était fondée sur la charité et la juste justice, tandis que le capitalisme a besoin de la pauvreté et l’asservissement pour perdurer.

 Quoiqu’il en soit, les anciens thèmes ont montré leurs limites. On ne peut combattre durablement et avec intégrité (objectivement) la pauvreté et l’injustice, la volonté de paix face à la volonté de puissance. Les désirs d’égalité et de paix civile ne sont jamais possible tout à fait dans une société humaine, quelles qu’en soient les tentatives.

Montrons trois exemples de sociétés de justice, d’égalité, de morale ou de paix civile.

 Qu’est-ce que cache ce désir inassouvi, mais que l’on tente d’assouvir sans fin ?

 Suisse : paresse, gourmandise, mensonge, fraude fiscale.

Etats-Unis : inégalité, injustice sociale, pauvreté, fanatisme.

Côte d’ivoire : haine latente, envie, colère, orgueil.

 Et le respect ? la fraternité ? la tolérance ? la diplomatie ? à quand la création d’un homme de paix ? que faut-il pour en arriver là ?

 Démonter tous les thèmes souhaités par les individus. En quoi sont-ils utiles à l’homme ? En quoi le perfectionnent-ils ? Pour un humanisme raisonnable, réfléchi, logique, utopique, pour une logique utopique. Penser l’avenir, une utopie logique, une utopie humaine !

    Faire de l’homme une logique (la logique humaine). L’homme logique, ou homo logicus, contre l’homo rationnel, qui calcule, economicus. Une société d’homologues représente l’idée même qu’on se fait actuellement d’une société de pairs (peer-to-peer), arithmétiqment semblables, et non plus juridiquement et politiquement, des semblables logiques, semblables entités, quotité unitaire, pendant d’une autre réalité. Que l’homme devienne homothétie, semblable géométrique !

A bon entendeur,

A. SABATIER

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  • La pensée libre. Un autre regard sur le monde et sur soi-même, et pas des plus conventionnels : il faut aller soi-même devant les évènements et ne pas attendre leur médiatisation. Ma philosophie: l'information par le peuple.
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