au-delà de la lumière, une forme géométrique...
Il existe d’autres lumières que
celles de l’humanisme.
Et ce n’est pas être humaniste que se référer
de manière
générique à l’antiquité.
On peut croire en les vérités des philosophes,
des
scientifiques et des politiciens de l’époque
hellénistique sans pour
autant adhérer au concept
de progrès technique comme progrès humain.
Ni à celui
de développement infini de l’homme,
notamment vers le bien et la perfection,
c’est forcément séparé
(v. pp. 41-42 hominescence).
Ø
Problème :
Je n’ose passer à l’action de peur que mes écrits soient considérés comme réactionnaires et fascistes alors que je n’ai pas l’impression d’être fasciste et que je ne le souhaite pas. Au contraire, je considère comme fasciste l’idée commune, l’opinion générale qui définit toute autre idée comme une idée fascisante et sans sens commun.
J’appelle cela
intolérance.
Que faire ?
Désormais, on ne peut avoir
d’idées pensées, originales sans être un criminel en puissance, « quelqu’un
qui ne veut pas la paix », me disait-on au Sénégal.
« keine macht für niemand ! » dira plus
tôt un certain Nietzsche, comme conclusion philosophique, reprise plus tard
comme conclusion politique par un autre allemand.
Nous vivons tous dans l’espoir du
bonheur par rapport à une utopie ou par rapport à un idéal existant, mais
conditionné par d’autres paramètres que le monde dans lequel on vit (temps,
espace, condition) et à transposer obligatoirement (transférer, modifier), donc
forcément utopique.
Quelle est donc l’utopie de chacun pour dire que nous
vivons dans un monde merveilleux ?
Quelles sont nos balises, nos critères de réflexion (pas de vision, de lecture de la réalité) ?
Ne sont-ce pas plutôt des réflexions sur la réalité et ses produits (plots) ?
La pauvreté dans le monde ?
Les horreurs ?
Le progrès ?
La guerre dans le monde ?
Ou bien la politique ?
Le capitalisme ?
L’emploi ?
Les conditions de vie ?
La psychologie ?
les relations sociales ? (www.humana-de.org)
Ø Relater et relativiser notre
époque
Thème 1 : l’éducation ou la rééducation de la
pensée.
· A réactualiser d’après l’antique pour reprendre les utopies humanistes, quitte à redéfinir certains termes ou renommer certains termes en perte de signification, mais pratiquer l’effort de réflexion personnelle, individuellement ou collectivement, sans maître à penser.
- Les sens/ la perception
- Le savoir/ la connaissance
- La spiritualité
- Le sens des mots
- Le paraître
- « la pauvreté »
- « la justice »
- la paix
- l’animalité
· trouver de nouveaux thèmes
constructifs d’une pensée :
Sur quels sujets voudriez-vous débattre ? discuter ? réfléchir, organiser votre réflexion ? quels sont les sujets qui sont pour vous des problématiques majeures et actuelles, et auxquelles vous aimeriez des réponses autrement qu’à travers la réflexion scientifique, et notamment d’autrui ?
- Pour une réflexion personnelle, une ouverture sans adhésion obligatoire à un camp ou un autre du débat de l’opinion publique, à la pensée de l’autre, une réflexion personnelle, immédiate, communiquée (communiée et non commune), un partage des idées, permettant l’effervescence d’autres idées ou de schèmes (réaction chimique, physico-chimique et non seulement l’érosion –aporie- ou l’explosion –débat sans forme, polémique et destructif).
- Etablir une discussion proprement déconstructive (effervescence) : délitement, désaltération, désagrégation, atomisation… casser les molécules liées entre elles parfois trop facilement pour reconstruire ou laisser se reconstruire, par un nouveau mode de pensée plus personnel et individuel, un processus plus naturel.
- Ne plus laisser personne penser
pour nous. Contre l’idée de pensée unique ! la réflexion doit être personnelle, le choix, lui est commun, contrairement à ce que le marché, les
médias et les publicitaires veulent nous faire penser. Et ce choix, en
concertation et raisonnable plus que rationnelle, est librement consenti.
Quels sont les débats actuels qui ne sont pas de vraies problématiques actuelles mais des leurres qui masquent tout effort de réflexion et qui bloquent le pensée ?
Les réflexions footballistiques, les réflexions moralistes, les réflexions capitalistiques et mercantilistes (chômage, licenciement, production, rentabilité, promotions, budget, économie, marché, grèves…), en quoi élèvent-elles l’âme ? où s’en est allé le spirituel ?
En quoi ceci nous améliore ?
Montrons trois exemples de sociétés de justice, d’égalité, de morale ou de paix civile.
Etats-Unis : inégalité, injustice sociale, pauvreté, fanatisme.
Côte d’ivoire : haine latente, envie, colère, orgueil.
Faire de l’homme une logique (la logique humaine). L’homme logique, ou homo logicus, contre l’homo rationnel, qui calcule, economicus. Une société d’homologues représente l’idée même qu’on se fait actuellement d’une société de pairs (peer-to-peer), arithmétiqment semblables, et non plus juridiquement et politiquement, des semblables logiques, semblables entités, quotité unitaire, pendant d’une autre réalité. Que l’homme devienne homothétie, semblable géométrique !
A bon entendeur,
A. SABATIER